Maria Montessori, une des premières femmes médecins d’Italie


Elle conçut pour eux un matériel d’apprentissage inspiré de celui des médecins pédagogues français Jean Itard (1774-1838) et Edouard Seguin (1812-1880). Impressionnée par l’évolution de ces enfants, elle décida de faire bénéficier tous les enfants de ces outils.
Une belle mise en avant !
Maria Montessori (1870-1952), l'une des premières femmes médecins d'Italie, experte en psychiatrie, en psychologie, en neurologie et en anthropologie, entre autres, s'est rendu compte que les enfants présentant des déficiences intellectuelles nécessitaient une attention éducative plutôt que médicale. S'inspirant des idées de Jean Itard (1774-1838) et d'Edouard Seguin (1812-1880), deux médecins pédagogues français, elle a commencé à concevoir du matériel d'apprentissage pour ces enfants, qui a fini par devenir un système accessible à tous les enfants. Après avoir été témoin d'incroyables transformations du comportement de ses patients grâce à ses enseignements, Maria Montessori s'est engagée à rendre cette méthode efficace accessible à tous.
Afin de poursuivre sa mission d'aide aux enfants défavorisés, Maria Montessori a ouvert la Maison des enfants en 1907 - une classe de 50 élèves à Rome. Elle crée un environnement qui leur permet d'apprendre et de s'épanouir en respectant les lois naturelles qui régissent leur développement ; d'ailleurs, le succès est tel que les observateurs sont étonnés des résultats ! C'est ainsi qu'est née la pédagogie de Montessori, basée sur l'observation et la recherche du développement de l'enfant. Elle a donc consacré toute sa vie à aider les enfants grâce à cette approche scientifique.
Maria a formé des enseignants sur tous les continents et a écrit une dizaine de livres, dont le plus populaire et traduit est "L'enfant" (1936). Dans ce livre, elle expose sa conviction profonde que l'éducation de l'enfant est meilleure lorsqu'il est respecté et suivi. Selon elle, l'éducation consiste à faire jaillir une source et non à remplir un vase de connaissances. Cela peut conduire à l'autonomie, la confiance, l'altruisme et l'envie d'apprendre. La paix intérieure de chaque enfant peut alors contribuer à la construction de la paix entre les êtres humains, le grand objectif de la proposition montessorienne.